Les paiements pour services environnementaux pour la protection de la biodiversité. Évaluation des "contrats de conservation" et des autres "incitations directes à la conservation" dans la région Est de Madagascar.
Thèse soutenue le 03-05-2010
Formation
Fonctions actuelles
Projet de thèse
Les paiements pour services environnementaux pour la protection de la biodiversité. Évaluation des "contrats de conservation" et des autres "incitations directes à la conservation" dans la région Est de Madagascar
Résumé
Partant principalement du constat du supposé échec des politiques participatives et des incitations indirectes à la conservation, les paiements pour services environnementaux (PSE) sont aujourd'hui promus à Madagascar pour la protection de la biodiversité. Ils y prennent la forme de "contrats de conservation" ou de contrats de "suivi écologique participatif". Pour que les effets des contrats PSE soient optimaux et pour qu'ils ne présentent plus les mêmes faiblesses que les anciens outils de protection de la biodiversité, il faut qu'ils soient à la fois efficaces par rapport à un objectif fixé et équitables (selon la théorie de la Justice de Rawls, la notion de capabilité de Sen et le rariny et hitsiny malgache). Mais les contrats PSE locaux à Madagascar ne sont pas efficaces et équitables. De plus, la recherche d'efficacité peut parfois rendre les contrats moins équitables. Néanmoins, amélioré, les PSE peuvent être un outil utile. Pour pouvoir améliorer cette efficacité et équité des contrats PSE, il faut l'entendre différemment. Le contrat PSE ne devrait ainsi plus avoir un unique objectif. Il devrait concourir à un objectif plus large. Dans ce cas, un contrat PSE n'aura plus une portée limitée : il sera ainsi un contrat "PSE de seconde génération" dont l'objectif est le développement durable.
Soutenance
Thèse soutenue le 3 mai 2010 devant le jury suivant :
- Sigrid Aubert-Gilon, CIRAD, anthropologue du droit, Rapporteur
- Geraldine Froger, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Économiste, Rapporteur
- Philippe Karpe, CIRAD, juriste, Examinateur
- Gabriel Rantoandro, Université d'Antananarivo, historien, Directeur de thèse
- Alain Karsenty, CIRAD, Économiste, Co-Directeur de thèse
- Maya Leroy, AgroParisTech, sciences de gestion, Présidente du jury