Pertinence et faisabilité d’une réserve de biosphère dans les provinces d’Ifrane et de Khénifra ?
Dans un contexte de mutations sur les plans économique et social et le développement notable des secteurs touristique et agricole, accompagné d'investissements dans les infrastructures et services publics, le Maroc a initié une transition démocratique, promouvant la démocratie participative et la décentralisation des services. Le Maroc exprime également sa volonté de préserver son environnement en utilisant des outils nationaux et internationaux tels que les parcs nationaux et diverses conventions environnementales. L'établissement de réserves de biosphère, comme celle autour de l'arganeraie, est cité en exemple pour concilier développement économique et protection de l'environnement.
Le Moyen Atlas représente un enjeu majeur avec sa cédraie, source de biodiversité et de services écologiques. La région, majoritairement rurale, dépend de l'agriculture et de l'élevage. Des projets de développement, soutenus par des bailleurs de fonds internationaux et le Maroc, visent à améliorer les conditions de vie. L’étude se concentre sur le projet "Aménagement et Protection des massifs forestiers de la Province d'Ifrane," financé par la coopération française, et le projet de "Développement Rural Participatif dans le Moyen Atlas Central de la province de Khénifra," financé par l'Union Européenne. Ces projets s'intègrent dans la mise en place d'aires protégées avec une importance de l'aide publique au développement.
La conclusion de cette étude soulève des questions sur l'efficacité des politiques de conservation et de développement dans la région du Moyen Atlas. Malgré des investissements importants, la dégradation de l'environnement persiste en raison de la difficulté à intégrer les aspects politiques, sociaux et économiques locaux. La pertinence et la faisabilité d'une réserve de biosphère dans les provinces d'Ifrane et de Khénifra sont remises en question en raison de ces complexités.
En résumé
